Salut n°76

                                     

Elle a fêté son anniversaire sur scène à Bruxelles, avec ses amis, ses fans et Salut !

 

Cécilia : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans ! »

 

C’est dans l’intimité de sa famille que Cécilia Cara avait l’habitude, jusqu’alors, de fêter ses anniversaires. Cette année, ce sont plus de 6 mille fans belges et toute la troupe de Roméo et Juliette qui l’ont aidée à souffler ses bougies. Et Salut, bien entendu, était de la partie pour cette journée pas comme les autres et pour lui faire des surprises. Gros gâteau, belle émotion et petit cadeau…

 

Nous sommes le 5 juin, jour de ton anniversaire. Est-ce que c’est une date particulière pour toi ?

Il me semble que chaque anniversaire a son importance. En tout cas, pour l’instant, je ne peux pas dire que j’ai préféré tel âge ou tel autre. Je suis bien dans le présent. Et même si parfois je me dis que ce serait bien, par exemple, de conduire une voiture ou d’avoir plus de liberté, j’apprécie ma vie d’aujourd’hui. Certainement parce que j’ai des parents merveilleux qui savent à la fois me protéger et me faire confiance. Mais aujourd’hui, oui, c’est sûr, c’est un jour particulier dans la mesure où, pour la première fois dans ma vie, je suis en tournée et je chante en public.

 

A propos de tournée justement (elle a démarré fin mai), raconte-nous un peu comment tu vis cette nouvelle aventure…

Ca me fait bizarre de constater qu’à des centaines de kilomètres de chez moi des gens me connaissent. Je m’en doutais bien un peu, vu le succès de la comédie musicale, mais là, soudain, ça devient concret.

 

Et la vie de « saltimbanque » ?

Avant de la vivre, j’imaginais ça un peu comme une colonie de vacances… Encore qu’enfant, je n’y sois jamais allée ! (elle rit) Depuis le temps que nous travaillons tous ensemble, avec les artistes et les techniciens, nous formons une grande famille. Alors c’est sympa de voyager ensemble, de dormir tous dans le même hôtel, de passer su temps les uns avec les autres en dehors de la scène.

 

Vous restez plusieurs jours dans chacune des villes où vous vous produisez, je crois…

Oui, au moins une semaine. Et pour moi qui ai si peu voyagé, c’est l’occasion de découvrir d’autres villes, des mentalités différentes, des accents que je ne connaissais pas, des architectures qui m’étaient inconnues. C’est vraiment enrichissant…

 

Pourtant, depuis que tu es célèbre, ce doit être plus difficile pour toi de te promener incognito… Le succès ne t’isolerait-il pas un peu ?

Si tu sais rester discret, il n’y a pas de problème… Et puis, quand on te reconnaît, c’est toujours avec gentillesse, il suffit d’aller acheter un petit gâteau dans une boulangerie ou de se promener dans les rues pour être en contact avec la population et la vie d’une région. Moi, chaque après-midi, je fais mon petit tour en ville avant de me rendre en salle. A Amnéville, ça n’a pas été possible parce que notre hôtel était dans la nature, près d’un centre de thalasso. Mais, pour la première fois de ma vie, j’ai testé le hammam et les bains bouillonnants, et j’ai adoré !

 

Quand on part plusieurs semaines en tournée, que met-on dans sa valise ?

Pas trop de choses parce que finalement, on met toujours les mêmes vêtements. Je prends des livres et, en général, des CD. Sauf que, cette fois-ci, j’ai oublié mon baladeur à la maison !

 

Pour en revenir à ton anniversaire, quel a été le moment le plus fort de cette journée ?

Evidemment, quand la salle et la troupe se sont mis à chanter « happy birthday » à la fin du spectacle, et que j’ai vu arriver un énorme gâteau sur scène. Je ne m’y attendais pas.

 

Comment se passaient tes anniversaires précédents ?

Toujours en famille et, d’ailleurs, hélas, c’est la première fois que je le célèbre sans mon papa. Il était retenu par son travail. Mais heureusement, il va bientôt venir à Genève, avec 60 personnes de ma famille. Sinon, j’avais toujours un goûter avec mes copines de classe. Je me souviens qu’il y avait plein de bonbons et qu’on dansait sur Chantal Goya.

 

Que préfères-tu : offrir ou recevoir ?

Je suis beaucoup gâtée et…ça ne me déplaît pas ! (elle éclate de rire) j’apprécie tous les cadeaux que je reçois, les gros, les petits, les simples, parce que ceux qui viennent des gens que j’aime m’émeuvent toujours. Mais j’aime également offrir. Ca me plaît de faire plaisir, de choisir un cadeau avec soin, de faire des surprises. Et pour ne pas manquer une date, je les rentre en mémoire sur mon téléphone qui, le jour J, sonne et me rappelle à l’ordre. C’est super efficace !

 

A l’occasion de ce reportage, la rédaction souhaitait justement te faire un cadeau, et c’est pourquoi nous avons fait une expédition shopping dans les rues de Bruxelles. Mais en choisissant cette paire de lunettes, tu t’es montrée extrêmement raisonnable…

Encore une fois, ce n’est pas la valeur qui fait, à mes eux, la beauté de l’objet. J’avais repéré une paire de chaussures très sympa, mais, hélas, il n’y avait pas ma pointure. Alors j’ai changé mon fusil d’épaule et j’ai craqué pour ces lunettes que je trouve ravissantes. Et tant mieux si elles n’ont pas ruiné votre magasine !

 

Minis infos : - En août, Roméo et Juliette fera relâche, Cécilia en profitera pour retourner chez elle, près de Cannes… « Je ne suis pas rentrée à la maison depuis Noël, c’est beaucoup trop long ! »

- Bien que ce soit difficile, elle s’accroche et continue à poursuivre ses études par correspondance.

- A Paris, Cécilia a une loge pour elle toute seule. En tournée, elle la partage avec les autres artistes féminines et elle en adore l’ambiance.

 

 

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