Questions à Philippe D’Avilla

 

Comment ta famille réagit-elle au succès de Roméo et Juliette et de ta participation dans cette œuvre ?

Attendez maman est là, vous avez de la chance, alors maman comment réagis-tu ? C’est à toi de répondre.

 

La maman de Philippe : « Je suis très heureuse de voir sa réussite, il l’a bien mérité, en tout cas il a beaucoup galéré pour, donc il a sa place. »

 

Envisages-tu de poursuivre l’aventure Roméo et Juliette à l’étranger ?

Ca ne dépend pas de moi, ça dépend de plein de choses. Quand est-ce que ça va se faire, comment ça va se faire.

 

Quels sont tes projets professionnels (films, album solo, …) après Roméo et Juliette ?

Il y a des envies encore une fois, mais on est tellement dedans, mon envie serait de repartir dans le cinéma, le théâtre. Je n’ai pas envie de faire un album vite et mal, je veux prendre le temps de faire ce que je veux, comme je le veux et correctement.

 

Que représente ton tatouage sur le bras gauche ?

Vie privée, mais il a une signification excessivement importante.

 

As-tu des points communs avec ton personnage Mercutio ?

Oui, je crois, on joue un personnage, on le nourrit de ce qu’on est. Oui il y a des points communs dans sa nécessité, il y a des points communs dans son amitié indéfectible avec Roméo, quand j’aime et que je suis ami, c’est à 100 % et même à 150 %.

 

Est-ce facile de se défaire de son personnage ?

Mais oui sans problème.

 

Quand tu as le cafard que fais-tu ?

Je pleure comme tout le monde. Je me coupe complètement du monde.

 

Comment as-tu décroché le rôle ?

Simple casting. Il y avait du monde, personne n’était sur un rôle attribué, à part quelques-uns uns comme Frère Laurent. Au niveau des trois jeunes, Tybalt, Benvolio et Mercutio, il y avait trois rôles à fournir, on était pressenti plus ou moins sur l’un ou sur l’autre, mais on passait tous sur les trois rôles. Le rôle de Roméo était déjà trouvé.

 

Retournes-tu de temps en temps en Belgique ?

J’ai très peu de temps, je ne suis pas allé chez maman depuis un an. On a des journées de travail quasiment 24 heures sur 24.

 

Réponds-tu de temps en temps au courrier des fans ?

Je réponds personnellement à une partie des lettres, en général celles que je reçois sur scène, dans la limite du temps disponible qu’il me reste.

 

Quel est le cadeau que tu as reçu de tes fans qui t’a le plus touché ?

Ca, je ne sais pas pourquoi, c’est une fan qui me l’a offert, c’était à Bruxelles, elle l’a enlevé de son poignet et me l’a donné sur scène.

 

Ce n’est pas trop difficile de se mettre dans la peau de ton personnage ?

Oui et non, c’est un boulot évidemment, c’est comme n’importe quel travail, on sue, on essaye, on se plante et on recommence.

 

Après Paris, comment trouves-tu la tournée en province ?

Relaxante, malgré le boulot. C’est très différent d’être trois ou quatre mois au même endroit, surtout le Palais des Congrès car la salle est très agréable et le public, c’est un vrai bonheur. Mais le Palais des Congrès est une salle très difficile à vivre parce que tout est en sous-sol, on ne voit pas la lumière du jour, on a l’impression d’être des termites, on est enterré sous terre, c’est super cool quand tu viens y passer huit jours mais quand tu fais trois mois au Palais des Congrès, c’est très difficile à vivre. Donc, ici en tournée, cela fait du bien, on est enfermé, il pleut mais on le voit, y a de l’air, on bouge, on rencontre des gens, on rencontre de nouveaux publics, on bouge tout le temps, on peut se balader, on découvre des villes différentes.

 

Le public est différent, comment le ressens-tu ?

Plus impatient, peut-être plus enthousiaste parce que cela fait un petit temps qu’il nous attend et j’imagine que le fait qu’on soit là seulement pour quelques jours, il y a quelque chose de féerique, oui quelque chose qui ressemble un peu à un accueil dans la famille. Tu vois quand tu retrouves quelqu’un que tu aimes et que tu n’as pas vu depuis très longtemps, et bien moi, c’est un peu la sensation que j’ai tous les soirs, c’est de retrouver des amis à qui on s’est promis de se revoir depuis très très très longtemps et puis tout à coup, paf ! on arrive au jour que l’on s’était dit.

 

En dehors de ça, prends-tu un peu le temps pour visiter les villes où tu passes ?

Il y a des villes comme Le Mans où on a fait quatre shows en trois jours, donc cela ne laisse pas beaucoup le temps de se balader et de profiter de la ville. Sinon, oui, on profite de plein de choses l’après-midi, donc on profite des après-midi pour se balader, et moi qui suis belge, pour découvrir la France.

 

 

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