Salut, juillet 2002

 

Notre héros de « Roméo et Juliette » se jette à l’eau et s’essaie au rafting…

 

GREGORI BAQUET

 

On l’a connu motard l’an dernier en Bretagne, on le retrouve prêt à faire un grand plouf dans l’eau. Dans le sport comme dans la vie, Grégori Baquet aime foncer ! Lui qui a débuté comme comédien dans Extrême Limite s’est embarqué dans l’aventure de Roméo et Juliette avec succès. Et alors que Comment lui dire, son titre solo, marche fort, il mène sa barque avec enthousiasme. Suivons ensemble le cours de ses pensées…

 

Roméo et Juliette vient juste de s’arrêter (avant de repartir en tournée à la rentrée), et, au lieu de te reposer un peu, te voilà en train de faire du rafting et du ski nautique. Serais-tu infatigable ?

(Il éclate de rire.) Pour tout te dire, hier, j’étais malade et, ce matin, j’avais un torticolis. Franchement, je serais bien resté tranquille chez moi. Mais, bon, le programme de ce reportage était tentant. Le plus dur, c’est le premier contact avec l’eau. Une fois que tu y es, c’est parti !

 

Enfin, c’est toi qui es parti pour être juste (moi, pauvre journaliste pas intrépide pour deux sous, je suis restée sur la rive à observer)… Tu avais déjà fait du ski nautique avant ce jour ?

Oui, un peu, mais du rafting, jamais, et j’ai trouvé ça vraiment extra. Il faut dire que Sébastien, le prof, sait faire partager sa passion, ça compte.

 

En règle générale, es-tu un grand sportif ?

Heu… Je ne dirais pas ça ! J’adore faire du sport, mais disons que le sport que je pratique le plus régulièrement, c’est la scène. D’ailleurs, depuis le début de Roméo et Juliette, j’ai perdu huit kilos ! Mais aller dans une salle de sport pour pédaler sur un vélo qui n’a même pas de roues, c’est vraiment pas mon truc. Et le « sport frime » où il faut mettre le dernier truc fluo à la mode, très peu pour moi… Je déteste ça ! (rires)

 

T’arrive-t-il de t’ennuyer ?

Jamais ! Je suis un hyperactif. D’ailleurs, c’est ce qui me manque le plus de mon adolescence, ces moments où je m’ennuyais. Aujourd’hui, je ne trouve jamais mes journées assez longues pour faire tout ce qui me tente.

 

Qu’est-ce qui te branche le plus ?

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la montagne. Pas trop la varappe, mais le trekking, la marche sur un glacier, c’est le top. L’un de mes objectifs est de faire le Mont-Blanc. En fait, j’aime l’endurance au cœur de la nature. L’été dernier, par exemple, je suis parti seul au Maroc. Avec un guide, j’ai passé une semaine dans l’Atlas avec un mulet, et on a franchi des cols à 3 500 mètres d’altitude. J’ai adoré.

 

Quand ça ne va pas trop bien dans ta tête, tu fais quoi ?

Je mets des grolles et je pars marcher… Et quand ça va aussi !

 

Justement, on peut dire que, pour toi, tout va bien, non ? Quel regard portes-tu sur l’aventure Roméo et Juliette ?

On joue sur scène depuis le 19 janvier 2001, mais, en réalité, je travaille sur cette comédie musicale depuis septembre 1999, c’est tout dire si ça fait partie de ma vie. Et ce n’est pas fini ! En octobre, on va chanter 10 jours à Moscou, le rêve !

 

N’en as-tu pas assez de la vie de tournée, de n’être jamais chez toi ? Ca doit être un peu  difficile parfois, non ?

Au contraire, moi, les tournées, c’est ce que je préfère. Changer de ville, ça m’amuse, c’est mon côté globe-trotter. D’ailleurs, dès que j’ai quelques jours de libre, qu’est-ce que je fais ? Et bien, je prends mon sac et je voyage !

 

C’est ce que tu vas faire cet été ?

Pas du tout ! (Rires.) Je vais passer le mois de juillet à Avignon avec un spectacle musical, les Insolistes, que j’ai mis en scène. Et, en août, j’attaquerais le tournage d’un long métrage de Robert Salis, Grande Ecole. J’y ai le rôle principal aux côtés de Claire Keim et de Josselin Quiverin.

 

Peux-tu-nous en parler plus en détail ?

C’est l’histoire d’un jeune homme qui va devoir choisir sa voie professionnelle. Il est poussé par ses parents pour devenir un futur dirigeant du monde et, une fois qu’il commence ses études, il comprend qu’il n’est pas fait pour ça. Du coup, toute sa vie va être remise en question. En fait, ça parle du passage délicat de l’adolescence à l’âge adulte.

 

Toi-même as-tu connu ça ?

Bien sûr ! Je suis parti très jeune de chez mes parents : à 18 ans. Je voulais monter des spectacles, faire ma petite vie. Depuis ma naissance, j’ai du mal à accepter les choses sans rien dire. En fait, j’ai toujours été une grande gueule, et je continue à l’être !

 

Cela ne te joue-t-il pas parfois des tours dans ton métier ?

Si, évidemment, mais le show-biz, ce n’est pas trop mon univers…

 

Pourtant, tu travailles sur ton premier vrai disque en solo…

C’est vrai, j’écris et je compose des titres. Je bosse aussi avec Essaï qui joue le rôle du compte Pâris dans Roméo et Juliette. Mais j’ai mis longtemps avant de me jeter à l’eau. Je ne me sentais pas prêt. C’est l’encouragement du public qui me pousse à tenter cette expérience-là aussi…

 

MINI INFOS

-     Quand il est en tournée, Greg personnalise sa chambre d’hôtel en mettant une photo de son fils en évidence, en faisant brûler de l’encens, et en installant son ordinateur et ses mini-enceintes pour écouter la musique qu’il aime.

-    Un petit scoop, si vous rêvez de le croiser : il a adooooré cette base de loisirs où à été réalisé ce reportage et a promis d’y retourner.

- Grégori s’est fait un copain dans le métier : il s’entend super bien avec Billy Crawford.

 

 

Retour