Devenu
célèbre grâce à son rôle dans la comédie musicale Roméo et Juliette, Grégori
Baquet, l’interprète de « Comment lui dire », nous parle de sa vie
bien remplie…
On te connaît en tant que chanteur mais tu as aussi joué dans plusieurs séries….
Chanteur, acteur, réalisateur, metteur en scène… Est-ce important pour un artiste d’être aussi complet ?
Ca dépend mais pour moi, oui ! J’ai besoin de faire énormément de choses, sinon je m’ennuie.
Le spectacle musical Roméo et Juliette touche à sa fin. Que ressens-tu ?
Ce sera un peu triste de ne plus revoir toute la bande. Mais d’un autre côté, je suis content car je vais pouvoir passer à autre chose ; On a quand même joué le spectacle plus de trois cent fois ! Ce qui risque d’être pénible, c’est de ne plus monte sur scène. Le stress, l’adrénaline, c’est quelque chose qui manque très vite.
Trois cent fois le même spectacle, ça ne lasse pas ?
Ca pourrait être lassant, mais le rythme ne le permet pas. Sur scène, on n’a pas une minute à soi. Et puis la troupe est vraiment super. En plus, comme nous avons terminé sur une tournée, nous changions régulièrement de ville.
Est-ce qu’une comédie musicale est un passage obligé pour un jeune artiste ?
Peut-être, j’en ai l’impression. Pour moi, c’est différent. J’aime la scène. Je n’avais aucune velléité de devenir chanteur, je voulais avant tout jouer la comédie. Or, je vais faire un album grâce à Roméo et Juliette. Ca ajoute une corde à mon arc.
Cet album est en préparation ?
Je travaille actuellement sur les chansons. J’écris et je compose mais pour un premier album, j’aimerais travailler avec d’autres auteurs-compositeurs. J’ai envie de faire quelque chose de bien.
Quelles sont tes influences musicales ?
Mon père était musicien violoncelliste classique donc j’ai été bercé avec du Bach ou du mozart. J’ai aussi écouté beaucoup de Duke Ellington, Eric Clapton, Otis Redding…
Et côté cinéma ?
Je suis fasciné par Steven Spielberg. Je viens de voir « Intelligence artificielle », j’ai été bluffé ! J’en ai même pleuré !
Serais-tu sensible ?
Je le suis de plus en plus. J’aime qu’on me piège dans mes sentiments, ma passion.
Quels sont tes projets pour cet été ?
Je vais mettre en scène « Les Insolistes », un spectacle musical qui se jouera à Avignon. Un des rôles sera tenu par mon alter ego de Roméo et Juliette : Pablo Villafranca.
Ensuite, les vacances ?
Non. En août et septembre, je tiens le premier rôle dans le long métrage de Robert Salis : « Grande école ». C’est l’adaptation de la pièce de théâtre du même nom. J’y joue un garçon qui entre dans une grande école de commerce parisienne. C’est un rôle qui me tient beaucoup à cœur.
Tu as un public très féminin. Ca te dérange ?
Au contraire, c’est charmant ! Je sais que je ne suis pas repoussant. C’est toujours agréable de recevoir des lettres dans lesquelles il est écrit « je t’aime » ou « on t’adore » ! Mais je ne cherche pas à plaire à fond. C’est d’ailleurs pour ça que j’aimerais faire une carrière de metteur en scène. Etre au premier plan ne me fascine pas.
Le fait d’avoir un fils, ça casse ton image de cœur à prendre…
Qu’est-ce qu’on en sait, je suis peut-être toujours un cœur à prendre, non ?
Que penses-tu de Star Academy ?
Je ne suis pas contre si ça donne un coup de pouce à des gens talentueux.
Tu avais des préférences ?
Je regarde très peu la télévision. Mais quand je les ai rencontrés, j’ai trouvé Patrice très cool.
S’il te fallait faire un choix entre la chanson et le cinéma, que serait-il ?
Sans hésitation, je compte tout faire ! Tant que je tiens le coup, je ne m’arrêterai pas.