Super, novembre 2000

 

Philippe d’Avilla

 

Quel effet ça te fait d’être numéro 1 du top ?

Je ne réalise pas encore. Ce ne sont que des chiffres. On a fait notre boulot en studio. C’est un bonheur de voir les gens réagir. Mais on n’a pas encore le retour de la scène. Cependant dans la rue, les gens sont gentils. Ce n’est pas encore l’hystérie. On a beau être trois garçons, cela ne génère pas un effet boys band, c’est un bon signe.

 

Ton personnage meurt pour Roméo. Serais-tu capable de tout donner par amitié ?

Définitivement. Je crois que c’est ce qu’il y a de plus beau au monde, je suis prêt à tout sacrifier par amour et par amitié. Je ne fais d’ailleurs aucune distinction. L’une est une forme de l’autre…

 

Peut-on encore mourir d’amour de nos jours ?

Oui, tout à fait. Je me souviens, lors d’une guerre en Ex-Yougoslavie, de cette jeune serbe et de ce jeune croate qui sont morts ensemble, condamnés par la haine entre 2 peuples. C’est finalement toujours la même histoire. Ils ont décidé de s’unir par amour jusqu’à la mort par-delà la bêtise humaine. C’était il y a 3 ans.

 

Dans la vie, t’es-tu déjà senti le roi du monde ?

Ouais, à plusieurs moments, dans des situations d’amour. Quand tu te vois dans les yeux de la personne que tu aimes. Ailleurs, ce n’est pas intéressant. Je veux juste être le roi de mon monde, pouvoir me regarder dans la glace et me dire : « ok, ce que tu fais est juste ». Mon monde, c’est ma famille, mes amis,… Si tout le monde faisait l’effort d’être le roi de son monde, tout irait mieux. 

 

 

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