Star Club

 

Rendez-vous avec

 

Tom Ross

 

Le Tybalt de Roméo et Juliette

 

 

Tendre et romantique, toujours passionné, doté d’un fort charisme, Tom aurait pu, lui aussi incarner Roméo… C’est pourtant dans le rôle d’un méchant, alias Tybalt, le cousin de Juliette, qu’il triomphe chaque soir sur la scène du Palais des Congrès. Star club a rencontré pour vous un artiste complet qui a tout pour devenir un jour « un grand »…

 

Comment vis-tu le fait de jouer un méchant ?

Maintenant, c’est génial ! Mais au début, quand j’ai passé l’audition et que j’ai été choisi, j’ai dit à Gérard Presgurvic que je ne pouvais pas jouer ce personnage, qu’il était trop méchant… Alors il a rajouté la chanson « C’est pas ma faute »… En fait, c’est sa femme Evelyne qui a « flashé » sur moi lors de l’audition. J’avais une barbe de 3 jours, je portais un long manteau… dès que je suis entré dans la pièce, elle a dit : « C’est lui Tybalt ! ». Elle avait senti que je devais jouer ce personnage.

 

As-tu tout de même des points communs avec Tybalt ?

Oui, je pense que ce qui nous caractérise tous les deux c’est un côté dynamique, presque « à vif », et une énergie débordante. Comme lui, je suis capable de me mettre ne colère. C’est rare, mais quand cela arrive, c’est terrible !

 

Est-ce facile de se défaire de ce personnage quand on sort de scène ?

Lors des répétitions et des premières représentations, cela a été très dur. J’étais tellement « dans mon rôle » que, hors plateau, je gardais les mêmes expressions, le même regard… Des amis me disaient : « Mais pourquoi tu me regardes comme ça, qu’est-ce qui se passe ? » !! Maintenant, je gère mieux. J’enfile le costume et je le quitte quand je rentre chez moi…

 

Pour tenir le coup, as-tu une hygiène de vie ?

Oui, j’essaie. J’écrase mes cigarettes à moitié, je ne bois pas de vin blanc ni de champagne, je parle à voix basse, je sors peu et je me force à beaucoup dormir. Mais la tension du spectacle est telle qu’à 3 ou 4 heures du matin je peux être chez moi en train de regarder une vidéo.

 

Serais-tu capable, comme Roméo, de mourir par amour ?

Je ne crois pas… même si pour moi l’amour est la chose qui compte le plus au monde. En revanche, j’ai déjà fait des trucs fous, comme faire 1000 bornes en stop pour retrouver quelqu’un…

 

Ta Juliette à toi, à quoi ressemblerait-elle ?

Je n’ai pas de critères, ni côté âge, ni côté physique… quoi que, depuis que je travaille avec des danseuses, j’apprécie une telle cambrure de reins… Je suis très sensuel, j’aime le contact de la peau… Mais le plus important reste la complicité, le respect, le fait de se sentir en confiance. Pour moi, c’est ça l’amour.

 

Quelques mots pour définir ta personnalité ?

Je suis timide, sensible, honnête… très tendre. Avant de faire ce métier, j’avais très peur de la foule, aujourd’hui, je crois que je suis guéri ! Je pense que je suis en train de devenir vraiment heureux…

 

As-tu déjà souffert par amour ?

Non. Quand je sens que la relation se détériore, je fais le travail de deuil. Avant, je mets en garde, je donne une chance, mais ensuite, je pars. Etre quitté est douloureux, mais le fait de quitter l’est aussi, car on voit l’autre souffrir, et ça, c’est dur.

 

Tu es plutôt « histoires courtes » ou « histoires longues » ?

Plutôt histoires longues. La plus longue a duré 3 ans ½. En ce moment, je suis en train de virer « histoires courtes » !! Je crois qu’en fait, je suis amoureux de l’amour, mais je me soigne.

 

Es-tu un cœur à prendre ?

Oui.

 

Quand tu es amoureux, comment te comportes-tu ?

Je suis entier, fusionnel. Je donne beaucoup, trop sans doute… Et puis l’envers du succès, c’est qu’on se met à douter : est-ce qu’elle vient vers moi parce que je suis dans Roméo et Juliette ou parce que je lui plais vraiment ? Je veux être aimé pour ce que je suis… dans la vie, pas sur scène…

 

Pour être ta partenaire dans une scène d’amour, quelle star choisis-tu ?

Alyssa Milano sans hésiter. Je suis fou d’elle depuis « Madame est servie » ! J’adore aussi Monica Bellucci, j’adore les brunes typées sud…

 

As-tu toujours porté les cheveux longs ?

Oui. En fait, je les ai laissé pousser au fur et à mesure, sans doute influencé par le look de Bono et Bon Jovi. Maintenant, il n’est pas question que je les coupe ! Quelques fois, j’en ai ras le bol parce que cela demande beaucoup d’entretien, mais en même temps, c’est mon identité.

 

Tu as l’air d’aimer les bijoux ?

J’adore ça. Je ne me sépare jamais de ma croix en argent, avec une perle d’ambre au centre, offerte par mon meilleur ami, Thierry. J’ai une préférence pour l’argent. Ma montre est un cadeau d’une fiancée… Quant aux boucles d’oreilles, j’ai commencé à les porter pour faire chier mon père qui était militaire !!! Je tiens à préciser qu’aujourd’hui, mes parents sont devenus mes meilleurs amis.

 

Es-tu croyant ?

Oui, très. Je suis attiré par tout ce qui est spirituel. Je pratique dans mon cœur. Je crois aussi en l’amour… il n’y a que ça qui guide les gens.

 

Ta philosophie de vie ?

Rester moi-même. Garder mes amis, être content de ce que je suis. Et surtout, rester simple.

 

Quand tu as un coup de cafard, que fais-tu ?

J’écoute de la musique, ça me calme. Ou alors, je sors, je fais des U.V., c’est bon pour le moral, ou un bowling avec des copains. J’essaie toujours de positiver.

 

 

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